Le bien-être financier : la nouvelle préoccupation des entreprises ?

Pourquoi les entreprises s'emparent-elles du sujet du bien-être financier ? Quelles pistes pour agir ?

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L'équipe Rosaly
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Aujourd’hui, choisir son entreprise ne dépend plus uniquement de critères économiques ou financiers. Un autre critère s’avère tout aussi important, celui de la Qualité de Vie au Travail (QVT). La QVT reflète le bien-être des salariés au travail, et depuis peu, un aspect de ce bien-être retient l’intérêt à la fois des employés et des employeurs : il s’agit du bien-être financier.

Le travail, les finances et les Français : un trio souvent stressé

Définir le bien-être financier nécessite de comprendre pourquoi avons-nous eu besoin d’inventer cette notion. La France, pays défenseur des droits sociaux, ne serait-elle pas un pays où il y fait bon travailler ?

Les résultats de certaines études nous démontrent pourtant l’inverse. En effet, une grande majorité des Français se dit stressée. Le constat tiré de l’enquête publiée par OpinionWay, Les Français et le stress, en 2017 souligne que ce stress découle de deux facteurs majeurs :

  1. Le premier est le facteur “vie professionnelle”, pour 36 % des Français.
  2. Le second est le facteur “problèmes financiers”, pour 35 % des Français.

S’ajoutent à cela, d’autres chiffres préoccupants : ainsi 52 % des Français se disent anxieux au travail et un Français sur quatre (24 %) se définit en situation “d’hyper stress” au travail.

Ces deux maux ne sont pas sans conséquences : burn out, maladies dites du travail ou encore, troubles musculo-squelettiques … Pouvons-nous encore parler de QVT ? Cette situation ne laisse pas pour autant les employeurs indifférents, au contraire de nombreuses initiatives sont prises pour enrayer le problème.

Un sujet aussi primordial pour les employeurs

Un esprit sain, dans un corps sain” est un proverbe qui n’a jamais autant reflété notre réalité. Une entreprise ne peut pas être pérenne, ni même performante si ses employés ne sont pas épanouis.

L’enjeu financier de la santé des employés pour l’ensemble des entreprises en France représenterait près de 2,6 % du PIB français. Ainsi, la productivité des employés serait directement associée au bien-être des salariés, avec des résultats non négligeables. L’étude, Proof that positive work cultures are more productive, publiée par l’Université d’Harvard et de MIT, souligne qu’un salarié heureux est :

  1. 31 % plus productif
  2. 55 % plus créatif
  3. 2 fois moins malade et 6 fois moins absent au travail

Ces recherches ont amené les entreprises à opter pour diverses solutions : création d’espaces de travail plus conviviaux, plus grande flexibilité et acceptation quant à la pratique du télétravail, prise en compte des besoins et remarques des salariés, accès à des formations et MOOCs selon les aspirations professionnelles de chacun ou encore, valorisation de l’autonomie grâce au flex-office.

Et pourtant, croyons-nous vraiment que ces initiatives vont améliorer les fins de mois, lorsque nous savons que la principale source de stress est d’ordre financier ? Et ça ne s’arrête pas là, les difficultés financières des ménages sont une réalité, d’autant plus suite à la crise de la Covid-19. Dans ces conditions, comment trouver un système direct et concret qui agirait à la fois pour la qualité de vie au travail et le bien-être financier des salariés ?

Acompte sur salaire : la solution pour un bien-être financier

Nous voulons relever ce défi avec Rosaly et ce, grâce au système d’acompte sur salaire”, comme le souligne Arbia SMITI, CEO de Rosaly et serial entrepreneur.

Son but est à la fois d’améliorer le bien-être financier des employés et de les éduquer aux questions financières, le tout grâce à une solution responsable de paie instantanée et sur demande. L’objectif est de réduire l’usage des crédits à la consommation qui poussent souvent les employés dans un cercle de surendettement. Ce modèle fait ses preuves dans les pays anglo-saxons, où petits et grands groupes tels que McDonald’s et NHS, au Royaume-Uni, adoptent ce système en faveur d’une paie responsable, sociale et adaptée aux besoins de tous. Ces succès réalisés en Outre-Manche ont conforté l’idée d’Arbia SMITI de créer Rosaly pour davantage responsabiliser le système de paie, en France.

Le bien-être financier est l’épanouissement du salarié au travail grâce à des mesures financières qui lui sont proposées pour améliorer sa stabilité financière. Aujourd’hui, en France, trop peu de solutions répondent à cette problématique et pourtant beaucoup de salariés attendent de nouvelles mesures sociales et responsables de la part de leur entreprise, d’autant plus dans les périodes de crise et d’instabilité.


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