Inflation, coût de l’énergie, prix de l’alimentation… le pouvoir d’achat est aujourd’hui au cœur des préoccupations des salariés. Pourtant, dans de nombreuses entreprises, il reste souvent l’angle mort des politiques RSE. La Responsabilité Sociétale des Entreprises ne se limite pas aux actions environnementales ou aux initiatives de diversité : elle a aussi un rôle majeur à jouer dans la préservation du bien-être financier des collaborateurs. Pour les RH, ignorer ce levier revient à passer à côté d’un facteur clé de motivation, de rétention et de performance collective. Et en 2025, où l’attractivité employeur se gagne aussi sur le terrain social, cette omission peut coûter cher.
La RSE repose sur trois piliers : environnemental, sociétal et économique.
Si la réduction de l’empreinte carbone ou la promotion de l’égalité des chances sont aujourd’hui bien intégrées, le pilier “sociétal” reste parfois sous-exploité.
Pourtant, il englobe directement la qualité de vie au travail (QVCT), où le pouvoir d’achat peut trouver sa place comme indicateur stratégique.
L’intégrer dans une politique RSE, c’est reconnaître qu’un salarié serein financièrement est plus engagé, plus créatif et plus fidèle à l’entreprise. C’est aussi envoyer un signal clair à ses équipes : “Nous prenons soin de vous, y compris dans votre vie quotidienne.”
La situation économique française est sans appel :
Pour les RH, ces chiffres ne sont pas abstraits. Ils se traduisent par :
En d’autres termes, le pouvoir d’achat est un sujet RH autant qu’un sujet économique.
Certaines entreprises considèrent encore que le pouvoir d’achat relève exclusivement de la politique salariale, et donc en dehors de la RSE. C’est une erreur stratégique.
Ignorer ce levier, c’est :
Au contraire, l’intégrer dans la stratégie RSE permet de passer d’une gestion réactive à une politique proactive du bien-être financier.
Il ne s’agit pas seulement d’augmenter les salaires – ce qui n’est pas toujours possible – mais de réfléchir à la valeur réelle du package global.
Cela peut passer par des primes collectives, des bonus liés à la performance ou des mécanismes d’intéressement plus accessibles.
Les entreprises pionnières expérimentent aujourd’hui :
L’un des freins majeurs à l’amélioration du pouvoir d’achat reste la méconnaissance des dispositifs existants.
Voici ce que vous pourriez mettre en place (avec Rosaly par exemple 😇)
Les actions en faveur du pouvoir d’achat doivent être suivies et valorisées. Pour cela :
Cette démarche permet de donner de la visibilité interne et externe à l’engagement social de l’entreprise.
En 2025, les entreprises qui feront du pouvoir d’achat un pilier de leur RSE auront un avantage compétitif clair.
Elles répondront à un besoin fondamental, renforceront leur marque employeur et réduiront le turnover, tout en améliorant l’engagement.
Le message est simple : agir sur le bien-être financier n’est pas un “bonus”, c’est un investissement stratégique.
1. Pourquoi le pouvoir d’achat est-il un sujet RSE ?
Parce qu’il relève du pilier social et contribue directement au bien-être des salariés.
2. Comment un RH peut-il agir concrètement ?
En combinant révision des avantages, accompagnement financier et dispositifs innovants.
3. Quels bénéfices pour l’entreprise ?
Baisse du turnover, meilleure productivité, image employeur renforcée.