Dans un environnement socio-économique marqué par l’inflation, les tensions sur le marché de l’emploi et une exigence croissante des collaborateurs en matière de qualité de vie au travail, les entreprises n’ont d’autre choix que de repenser leur stratégie d’attractivité. Le salaire seul ne suffit plus. Les salariés attendent des engagements concrets, une politique RH alignée sur leurs besoins réels. Parmi les leviers les plus efficaces pour y répondre : le pouvoir d’achat et la marque employeur.
Selon la Banque de France, un salarié sur deux déclare avoir été à découvert au cours des 12 derniers mois. Parallèlement, 48 % des Français estiment que leur situation financière s’est dégradée en 2024 (Insee). Ce contexte d’insécurité financière, s’il n’est pas pris en compte par l’entreprise, a un impact direct sur la motivation, la concentration, l’absentéisme et le turn-over.
Le pouvoir d’achat désigne la capacité d’un salarié à subvenir à ses besoins essentiels (logement, alimentation, mobilité, santé, etc.) à partir de ses revenus disponibles. Il ne se limite pas à la rémunération directe, mais englobe l’ensemble des avantages et dispositifs permettant de mieux vivre au quotidien.
Des solutions existent pour améliorer le pouvoir d’achat sans augmentation salariale :
Ces solutions, en digitalisant et simplifiant l’accès aux ressources, contribuent à réduire le stress financier.
La marque employeur recouvre l’image perçue de l’entreprise en tant qu’employeur. Elle s’appuie sur trois dimensions :
Une marque employeur forte améliore :
Elle est un levier d’efficacité RH, mais aussi un outil de pilotage global de la transformation sociale de l’entreprise.
Le lien est direct : les actions mises en place pour améliorer le pouvoir d’achat renforcent la marque employeur. Et réciproquement, une marque employeur forte légitime les engagements financiers et sociaux de l’entreprise.
Certaines organisations pionnières ont adopté une approche intégrée en matière de politique RH : elles combinent des solutions digitales pour faciliter l’accès à la rémunération, des dispositifs de soutien budgétaire individualisé, et une communication RH centrée sur l’utilité concrète des avantages proposés.
Parmi les pratiques observées :
Ces actions, coordonnées dans une logique d’impact, permettent de bâtir une marque employeur tangible et de proposer une expérience collaborateur utile au quotidien.
Pour objectiver la performance de ces initiatives, les indicateurs suivants sont recommandés :
Loin d’être anecdotiques, le pouvoir d’achat et la marque employeur sont devenus des axes stratégiques RH. En les combinant de façon cohérente, les entreprises améliorent non seulement l’expérience salariée mais aussi leur performance sociale et opérationnelle.
Face à une génération de salariés en quête de sens, de stabilité et de reconnaissance, les employeurs ont tout intérêt à intégrer ces deux piliers dans leur politique RH.
Le pouvoir d’achat en entreprise correspond à la capacité des salariés à faire face à leurs dépenses essentielles à partir de leur rémunération et des dispositifs d’accompagnement proposés par l’employeur. Il englobe le salaire, mais aussi les avantages sociaux, les aides financières, et les outils de gestion budgétaire mis à disposition.
Dans un contexte de hausse généralisée du coût de la vie, le pouvoir d’achat conditionne directement le niveau de stress des salariés, leur engagement, leur performance et leur fidélité à l’entreprise. Ne pas agir sur ce levier affaiblit la compétitivité sociale de l’employeur.
La marque employeur désigne l’image projetée et perçue de l’entreprise en tant qu’employeur. Elle se construit à travers l’expérience collaborateur, les pratiques RH, les conditions de travail, les valeurs incarnées et la capacité de l’organisation à tenir ses engagements sociaux et managériaux.
L’articulation repose sur la mise en œuvre d’actions concrètes, cohérentes avec les valeurs affichées : accès facilité à la rémunération, soutien aux dépenses contraintes, éducation financière, avantages personnalisés. Ces dispositifs renforcent à la fois le bien-être salarié et la crédibilité de la marque employeur.
Les principaux KPIs à suivre sont :